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A découvrir le fil fervent qui me tient lieu d'équilibre vous êtes invités... Vous, funambules du lire et du délire... Suivez-moi avec les élans du coeur et de l'esprit... Pour me contacter: lefildarchal@hotmail.fr

U-boot de Robert Alexis.






U-boot

de Robert Alexis.

  

            Robert Alexis de plus en plus semble écrire depuis un camp retranché et ce dernier roman se lit comme on lirait un de ces carnets de bord retrouvé dans la cabine d’un de ces rafiots échoués sur d’impassibles rocs qui en les éventrant ont aussi ravagé la figure dont s’ornait leur proue.

            Ici point d’allégorie ou de sirène aux seins nus, un chiffre et une immense croix gammée blanche à la proue puisque nous sommes embarqués dans un sous marin allemand.



            Comme chez Powys, sans cesse Robert Alexis mêle le visible et l’invisible, ainsi que le faisait remarquer Jean Walh dans la préface des « Sables de la mer », et par l’humain touche le non - humain.

            Comme l'aurait dit Rimbaud, il y a chez ces deux écrivains, un monde animal et végétal. Un double visage d’écume et de lie.

 

            « On ne côtoie pas les profondeurs sans rompre son âme aux secrets qui l’environnent. L’immersion chasse pour un temps les simulacres et conduit vers cet ailleurs éclairé des formules tragiques de la création » est-il écrit à la page 12 de U-boot  qui est un récit de remémoration. Porté par l’aventure quelque uns des membres de l’équipage vont se révéler, au cours de cette odyssée insensée.

            Le sous-marin 823 est en partance vers une destination inconnue et les hommes à bord ne savent d’autre que ce que leur a annoncé l’Amiral : « - Vous êtes associés à la gloire du IIIème Reich », «- Vous êtes la fierté de notre pays ».

 

            Le 823, eût-il à changer sa route de plusieurs milles, ne devait pas être vu ; c’était bien selon la définition qu’en avait donnée le chef, un vaisseau fantôme, une ombre à fleur d’eau… »

            La seule distraction à bord, l’immersion vertigineuse. « Le monstre avait gémi, il n’avait pas cédé. Trois cents mètres d’eau ! »

« - On ne pourra pas commandant. C’est trop lui demander. »

            Le bâtiment bascule ; le manomètre marque la lente descente vers les abysses. L’équipage terrifié se répète que nul n’est jamais revenu pour dire ses impressions.

            « Tout bateau a sa psychologie ». « Le notre faisait tout pour satisfaire les gosses qu’il portait au creux de sa main, et pour les protéger ».

 

            Peut-être dois-je alors rappeler qu’un éditorial notifiait à propos d’un film d’archives diffusé sur Arte que l’Allemagne mobilisait tous les hommes de 16 ans à 60ans, et qu’un survivant a dit «ce qu’on fait pendant une guerre, c’est à peine si on peut l’admettre plus tard ».

            La jeunesse hitlérienne était un réservoir inépuisable de combattants.  Et la seconde guerre mondiale le terreau des jeux interdits.

            On se passionnait alors pour les conquêtes du Reich. Victoire sur la Pologne, la Norvège, le Danemark…

 

            Robert Alexis nous transporte dans ces pages de l’histoire en narrant une aventure à la fois haletante et intime, avec une maîtrise d’écriture extrême, minutieuse, précise, où passe le souffle d’un onirisme qui n’appartient qu’à lui.

            « Quelqu’un dans son hamac faisait un cauchemar ? Un peigne passait dans la chevelure des songes, cueillant des voix, des visages. »

 

            Pour passer le temps, un jeu va être proposé : « - Nous sommes cinq, que chacun dise donc ce qu’a été sa vie avant la guerre. »

 

            Kassel désigné par un tirage à la courte paille est le premier visage à émerger de l’ombre, à dessiner par la voix et le geste « le délicieux poison de la transcendance ». « Insupportable révélation des dents par un rare sourire, doigts roulant une brindille, le beau ténébreux va éteindre  les premiers rires de moquerie. Sa beauté, augmentée du voile des réminiscences, n’avait jamais été aussi envoûtante ».

            Des aveux à peine dicibles seront dits. Comme une broderie sur la plus fine dentelle d’un rêve défendu.

Sommes-nous encore à bord du sous- marin ? Non, transportés ailleurs, comme ceux qui l’écoutent, dans un temps autre, dans les eaux troubles de l’adolescence et de l’ambiguïté révélées.

Comme dans un tableau de Delvaux, les scènes évoquées semblent pétrifiées à jamais, dans l’inaltérable souvenir inaltéré où évoluent quelques fantômes sans consistance, irréalité confondue à un passé à jamais perdu.

 
            Puis en quelques lignes l’irruption du réel brutalise le lecteur, et oppose au rêve la violence cauchemardesque du hurlement du commandant.


            - « En surface ! Foutue bande de bons à rien ! Bâtiment en surface ! »

 

         La question du véritable héroïsme éclate ! Le véritable héroïsme où est-il ?


            Un avion de reconnaissance tourne en boucle autour du bateau en émersion volontaire. Le commandant du 823 qui en a donné l’ordre inquiète les vauriens de son équipage en arborant un sourire pour la première fois.

Que cache ce sourire ? Les rafales de son mitrailleur ont déclenchés la chasse. Le sous-marin est à présent un gibier à pister.

            Pourquoi ?

            Tout est prêt pour : « une haine indéfectible jetée au masque de l’univers. »

 

            Sur le pont les éléments du drame se sont mis en place comme les pièces d’un échiquier.

            Dans le local où les conversations se sont amorcées, Müller enchaîne aux aveux de Kassel, les siens, resserrant d’autant l’intrigue.

            Rien ici n’a été organisé au hasard.

            L’histoire de Müller ne consolera pas le beau Kassel tabassé à Mathausen, les testicules ligaturés. On ne l’apprend qu’à cette jonction de l’action sur le pont, tandis qu’en dessous Müller en se racontant relance l’attention. Il sait qu’il ne suscitera nulle pitié et il semble s’en réjouir « j’ai appris au moins cela, que l’horreur éveille dans l’esprit ce que l’on n’aurait jamais supposé : un formidable voisinage avec l’inconnu ».

 

            L’écriture de Robert Alexis se fait altière, se drape de rigueur pour exhiber la violence ordinaire, coutumière des jours où les guerres jettent les hommes dans les confusions des extrêmes. Il balaye d’éclairs fulgurants, des scènes sans une faiblesse nous livrant les crimes et les abjections comme une normalité incontournable.

            « Si la vie se résume à donner ou à prendre des coups, il vaut mieux avoir le bâton en mains ».

 

            L’histoire réclamait des hommes pour se battre nous rappelle la voix de l’auteur masqué comme dans les tragédies antiques et soulignant d’une discrète réflexion philosophique la trame de son roman « Le chaos effrayait les grecs, l’anarchie nos contemporains. »

 

            Tandis que la mort commence son office sur le pont du sous-marin, aucune miséricorde ne compense ce qui se révèle en dessous.

« - Je devais montrer ma haine envers les juifs. Assis auprès de Müller, le bavarois hoche la tête. Ils s’attendaient à ce qu’on en vienne là. Son visage était celui d’un accusé qui s’offusque de ses propres crimes. »

 

            « Le plus dur quand on souffre, c’est de ne pas savoir à qui s’en prendre. »  

 

Le lecteur est entraîné dans une plongée sans fin… Une descente dans le malaestrom des éléments, des événements et de l’âme humaine. Une ligne est franchie. Une frontière. La Vie baise la Mort.

            « Ainsi avions nous tué. »

            Des phrases brèves, froides déterminées. Implacables. Le vestige des vertiges des meurtres accomplis…

            « Macherey tenait solidement la fille. Blott découpait ses paupières au couteau.

            Cette fille qui avait du être jolie, les cheveux collés aux tempes par des giclées de sang, ces yeux que rien ne pourrait plus fermer, fixés sur le bourreau…  un plaisir barbare esthète, en un certain sens, mais décidément fermé ».

 

            Kassel est là, qui écoute qui reconnaît dans le déroulement des confessions qui s’entrecroisent, un de ceux qui l’ont torturé à Mauthasen, Kassel devenu incapable de haine, croyant nécessaire la correction de ses écarts. A-t-il été trop loin dans ses amours impossibles ? On semble retrouver là, l’espace d’une ligne, l’officier de « La Robe » et sa féminité balbutiante ; le jeune homme, le frère fragile « des Figures » qui enfant regardait les papillons éphémères comme sa vie allait l’être.

 

            Un mystère plane. Le sous-marin transporte d’étranges missiles et quand l’équipage commence à comprendre que le 823 est voué à une prochaine destruction « en raison de motifs que le commandant et le radio connaissent, dont nous pouvions uniquement supposer le caractère impérieux », l’action se précipite.


         
            1814 kilos de bombes. Un Catalina ouvre le feu crevant la peau de métal du sous-marin  dépourvu d’armement lourd ; avec des batteries endommagées, un gouvernail en avarie, un incendie et une rupture de collecteur, s’amorce une descente vers les abysses tandis que les corps tombent sur le pont. Ce carnage recherché a bien un but. Oui mais lequel ?

 


            En épigraphe l’auteur épingle une phrase de « l’Ile mystérieuse » de Jules Verne… « Il nomma son appareil sous-marin le « Nautilus », il s’appela le capitaine Nemo, et il disparut sous les mers. » 

 

            Comme Ulysse se nomma Personne pour se présenter au Cyclope… nous ne savons le nom du narrateur, les événements qui se bousculent le confinent au silence. Comme dans le Nautilus de Jules Verne, les passagers du sous-marin « sont coupés du monde par une distance infranchissable (Jacques Noiré, dans sa préface de «Vingt mille lieues sous les mers »).

 

 « Moi seul était demeuré un inconnu pour mes camarades. Je n’avais pas eu le temps de parler de mon passé ». Le lecteur qui  suivi l’œuvre de Robert Alexis dans cette brièveté de la réminiscence allusive aux Hartz et à ses habitants, retrouve fugitivement la grâce fantasmatique lumineuse de « La véranda », cet intervalle de bonheur pur…

 

            Un grand écrivain n’a pas la nécessité de s’expliquer sur ce qu’il écrit où si peu. Il est présent dans son œuvre, on l’entrevoit comme dans une trouée d’ombre on aperçoit le pâle éclat d’un rayon de lune, ou l’irruption éclatante du soleil après la traversé d’une forêt épaisse, qui aveugle autant qu’il éclaire. Robert Alexis s’amuse-t-il, sardoniquement à nous suggérer de relire Jules Vernes ? Assurément, il met en parallèle deux aventures sous – marines, l’une inventée, l’autre calquée et réinventé par la réalité de l’Histoire. Une montée de ténèbres, une hécatombe… Cette montée de haine, inexplicable qui a métamorphosé en bête féroce un être raffiné comme le Capitaine Nemo n’aurait-il pas quelque rapport avec l’interrogation de Robert Alexis : disparaître pour renaître ?

Questionnement qui hante tous ses romans. Comme dans Jules Verne, mieux qu’un roman d’aventure, U-Boot est mieux et plus qu’un roman de guerre.

 

            Comme dans Flowerbone où avec les Cyborgs de l’espace nous étions soudainement propulsés en Afrique et rencontrions un sorcier Massaï qui ouvrait les perspectives, ici, nous allons nous retrouver chez les indiens Kunas.

 

            « Du contraste entre la beauté sauvage de notre asile et le souvenir des camarades disparus naissait une impression singulière…Et puis nous étions si loin de tout ! Nul autre paysage n’eut pu marquer aussi tragiquement la souffrance de l’exil. »

 

            Un bateau ivre d’impossible ? Pourquoi ne puis-je m’empêcher de revoir le bateau du film de Werner Herzog dans « Fitzcarraldo » ?

            Un réalisateur allemand acharné, un acteur halluciné Klaus Kinski. Quand le rêve le plus fou s’élabore, la comparaison est-elle si insolite ?

            « Fitzcarraldo » n’étant autre que cette chimère démesurée, où il s’agissait de hisser un bateau avec l’aide des indiens Shuars qui ne voyaient que ce char blanc pour apaiser le démon des eaux !…

 





            Est-il possible de revenir à la condition humaine après avoir vécu longtemps loin de la civilisation ?


            Une question que se posait Jules Verne. Un thème majeur déjà exploré par Robert Alexis dans « Les figures ».


            Une efficacité d’écriture au bord du pessimisme. Une vision dérangeante. Une dimension autre du sens du combat.

 






Edition José Corti, parution le 27 Août 2009.


Hécate.

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H
<br /> C'est en sou-marin que je viens saluer la magicienne de ce lieu.<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Dans la plongée  ici également  à l'instant Humanimalités ...<br />                                                                                                                      <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
E
<br /> Hécate,<br /> Mon billet est enfin en ligne.<br /> Difficile de faire plus pertinent que le vôtre...<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Merci Edwood pour ce billet amplement complémentaire au mien. Et ,j'invite toute personne lisant ici de se reporter au vôtre dans votre Taverne...<br />                              De votre courtoise<br /> attention,encore merci .<br />                                                                                             <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
N
<br /> U-Boot est sur ma table de lecture. J'en reparle avant la fin de l'année probablement.<br /> J'ai jeté un oeil votre billet sur le fado et vais m'y plonger plus longuement très bientôt. Je trouve très intéressant que vous fassiez des parenthèses à la musique, à la peinture ou à d'autres<br /> domaines artistiques. Continuez à être sur le fil aiguisé de vos pensées.<br /> Salutations<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Merci de votre passage sur le fil ,à mon tour je suis impatiente de savoir votre opinion sur U-BOOT .<br /> Je suis sensible à vos encouragements quand au thème que j'ai abordé avec le Fado .Les textes sont souvent de grands poètes,et même de tradition plus populaire ,ils s'inscrivent dans le<br /> langage  oral de l'histoire ,et évoluent sans cesse .<br /> Il se trouve que mon attrait personnel a  été favorisée ici , l'opportunité de ce livre fort bien fait m'a permis de m'y étendre.<br />                                  <br /> Bien cordialement .<br />                                                           <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
T
<br /> Oui il portait mon nom car il a été baptisé sous le nom de mon arrière grand-père, mais à vrai dire je n'en sais pas plus. J'ai tenté quelques recherches et j'ai trouvé deux photos du dit<br /> sous-marin, mais là encore je ne suis pas sûre qu'il s'agisse bien de celui-là.<br /> <br /> <br />
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H
<br /> Tout de même deux photos..de sous-marin!!!<br /> La vie est  un roman,la vôtre s'intègre à celui-ci...et ,oui cette coîncidence  est troublante .<br />                                        Croyez<br /> -bien que vos pas chez moi sur le  dernier roman  d'un écrivain que je chronique assez fidèlement me font doublement plaisir. <br />                                                                                                  <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
T
<br /> Bien le bonjour Hécate ! Il est drôle que vous veniez commenter mon pub, hier soir encore je rôdais sur vos terres...<br /> Et cet article tombe à pic, j'ai découvert récemment que mon arrière grand-père (ou était-ce tout simplement mon grand-père ? Je n'en sait rien) a fait la première guerre mondiale dans un<br /> sous-marin (anciennement allemand puis redonné à la France) qui portait mon nom. Il est d'ailleurs mort à cause d'une attaque d'un autre sous-marin allemand.<br /> J'ai bien envie de lire ce livre.<br /> <br /> <br />
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H
<br /> En effet Tote,ces coïncidences sont peu banales...Et cette page de vie familiale est étrange par rapport à notre "rencontre croisée" et ce roman que j'ai voulu laisser assez de temps<br /> pour donner à ceux ou à celles qui viendraient ici plus tardivement l'opportunité d'en apercevoir la teneur.<br /> Ce sous-marin ,donc portait votre nom,c'est cela?...Pourriez-vous m'expliquer davantage? Si ce n'est indiscret?<br /> Si vous  lisez ce livre,venez m'en parler...( il est certain qu'il ne peut que vous attirer! )<br />                                                                     <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
A
Je crois qu'il est important d'avoir un certain retentissement avant que de se lancer dans une telle aventure. Et je hais cela au plus haut point.
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H
<br /> Je comprends votre discrétion. Elle est tout à votre honneur.<br />                                                                          <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
A
Je crains que ce ne soit incongru de ma part que de penser à cela.
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H
<br /> Alors ,oubliez cela...ce n'était qu'une remarque en rapport avec l'estime de vos textes.Je suis parfois sollicitée par des avis que l'on me demande.Je vous disais ma pensée ,sans que vous<br /> ne l'ayez demandée. Je ne voulais en rien vous froisser.<br />                                                                                                      <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
L
C'est un grand honneur que vous me fîtes en m'accueillant dans votre demeure, Dame Magicienne. J'en suis votre obligée =D.<br /> Vous m'avez manqué, savez-vous? =D<br /> <br /> Votre Jack.
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H
<br /> Lichgestgestalt...quel plaisir de vous revoir sur le cramoisi du velours de mon fil...J'ose espérer que vous reviendrez bientôt sur une nouvelle page.<br /> Je vous avez dit que vous étiez dans mes rêves après notre dernière entretient vampirisé de nos délectables échanges???..........Oui,vous le saviez...<br /> A ce manque nous aurons quelque remède Magique...N'en doutez point!<br />                                                                                   <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
H
coincidence coincidante : la mer / dessus / dessous / boats and so on <br /> je viens de terminer le Tome 2 (donc déjà 2300 pages de navigation hauturière) des aventures maritimes de Jack Aubrey par P 0'brian<br /> m'en restent (ah heureusement!) encore 3400 , de pages <br /> (et , hasard hasardeusement hasardeux : j'ai rererere vu hier "Fitzcarraldo")<br /> et tout cela ne présente pas le début d'un commencement d'intéret<br /> (ni de capital)<br /> c'est juste du "commentaire" bloguique<br /> c'est déjà "ça d'pris" ? non ?
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H
<br /> Cher hozan kebo, votre humour bien désinvolte semble se jouer d'une plongée dans les abîmes  qui pour vous être trop familière détourne votre intérêt...soit!...<br /> Je ne cherche pas la rentabilité de blog,ce qui me plaît ce sont les échanges; merci du votre :)<br /> Dommage pour moi,ou pour vous ,votre nom ne me conduit nulle part.Hors vous "existez bien"!...Dois-je repasser par un voisinage pour retourner chez vous?...Si vous voulez ,glissez-vous jusqu'à un<br /> thème dont vous ne soyez blasé...<br />                                  <br /> Qui sait,au plaisir de votre humeur,point si déplaisante...:)<br />                                                                                                                   <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
E
A l' ouest rien de nouveau !
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H
<br /> Le héros est de retour...:)<br />                 Amicament à toi,Enée.<br />                                               <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
M
La vie en mer, quand on n'a pas choisi, c'est dur ; mais la vie dans un sous-marin quand on y est contraint, c'est carrément l'enfer.<br /> Bonne nuit et merci de la visite
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H
<br /> Certes...Si vous avez envie d'en faire l'expérience avec ce roman...<br />                                                                                      <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
M
Oui, les lunettes c'est un scoop, un aveu dans un moment de faiblesse ( et le mystère s'enfuit ...) :-(<br /> Des lunettes de repos uniquement. J'ai une bonne vue malgré ces satanées années qui passent ... (même si je tends les bras de plus en plus loin pour pouvoir lire). <br /> Je plaisantais mais c'est vrai aussi que vous m'avez bien cernée. Je ne suis pas forcément à l'aise sur un lieu qui parle si bien littérature... Je pense que le "quel qu'il soit " était en fait pour m'inviter ,même si ... Je le prend donc gentiment , sans aucune vexation. Je connais mes manques, mais c'est grâce à eux aussi que la curiosité ne s'éteind jamais en moi.<br /> Bonne soirée Hécate !
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H
<br /> <br /> Faiblesse pour faiblesse...aveu pour aveu...ma vue est plus que délicate...Je n'y vois plus que de près...Je me doutais que vous ne seriez point à l'aise dans un boudoir<br /> littéraire,vous n'êtes pas la seule et vous m'en voyez plus que navrée. Ici,chez Hécate c'est ouvert aux quatre vents!...<br /> Je suis au carrefour :)....Et il va vous falloir vous faire une raison :je suis d'un acceuil simple et sincère...La curiosité est une qualité,c'est avec cela que je suis arrivée sur la toile,pour<br /> partager les livres ,les poésies que j'aime,défendre les livres bien menacés ,les pauvres...avec tout le système commercial de produits à vendre vite.<br /> Alors  Marie-Claire,vous êtes plus à l'aise ,j'espère?<br />                                                                                       <br /> Bien amicalement.<br />                                                                                                                         <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br /> <br />
M
Bonjour, j'ai participé aux Chroniques (http://chroniquesdelarentreelitteraire.com/2009/08/roman-francais/nouveaux-indiens-de-jocelyn-bonnerave-chronique-n%C2%B01) et j'aimerais échanger avec toi, est-ce que tu aurais une adresse mel? merci
Répondre
H
<br /> Voici mon adresse mail :<br /> lefildarchal@hotmail.fr<br /> <br />                         A bientôt .Cordialement.<br /> <br />                                      <br /> <br /> <br />
A
Mes distillations, selon vostre royale expression, ma chère, sont comme les flèches qu'un opium malicieux daigne me lancer. Point n'y trouverez-vous pensées réfléchies ou narration construite; et toujours pourrez-vous voir comment l'idée, après un instant de création pure, s'alourdit, s'alanguit dans le néant de ma fade écriture, et enfin s'éteint comme une flammèche en pleine abime.
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H
<br /> Que voulez-vous, la narration déconstruite me laisse sans doute sur ma faim ,et, cette absence de fin qui promet toujours un recommencement inachevé donne une dépendance qui doit<br /> beaucoup à votre don qui est de tendre au-dessus de l'abîme pareil au néant,un pont suspendu par des phrases qui fascinent avec leurs suggestions multiples en dépit de cette<br /> flammèche consummée...Où vous me démontrez fadeur,je lis évanescence...<br />                             Au plaisir de retourner déguster<br /> votre arsenic... au relent opiacé.<br />                                                    <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
A
Content de vous revoir. Je suis étonné de voir quelqu'un ayant autant de lecteurs s'intéresser à un si modeste travail. Merci, quoiqu'il en soit.
Répondre
H
<br /> J'ai goûté la qualité de vos distillations...Et ,votre signature figure chez moi.Je l'ai recherchée afin de retourner vous lire...<br />             Vous avez mes compliments,pour votre travail et pour la courtoisie de votre visite ce soir.<br />                                                                                                            <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
J
Bonjour Hécate. Donc comme promis, voici mon modeste avis. <br /> <br /> Robert Alexis est assurément un grand écrivain. Ce roman se lit bien et, sans jeu de mot, il a de la profondeur ce que vous avez très bien fait ressortir. C'est sans doute là l'essentiel si on ajoute que l'ambiance est prenante, la fin exceptée. Certains passages ont même la sonorité de pages de Julien Gracq. Pour moi c'est un compliment. Mais voilà, l'auteur se place ici dans un contexte historique précis. Les références y sont innombrables à commencer par l'intitulé du roman. RA voudrait nous faire croire à ses personnages mais en ce qui me concerne, il n'y a pas réussi. En dépit de détails qui attestent que les personnages sont bien immergés dans l'Allemagne nazie, et qu'ils sont vraiment méchants, cela ne suffit pas. Ils n'ont qu'une consistance de méchants livresques. La dernière partie du roman relève d'une logique de fond (décidément) mais la forme n'y est pas. Le cadre insulaire où cela se passe est stéréotypé, comme sorti d'une brochure touristique sur papier glacé et comme s'il suffisait de donner quelques informations sur les Cuna pour faire vrai. Cela nuit à la crédibilité de l'ensemble de même que le scénario final digne des "aventuriers de l'arche perdue". <br /> <br /> Merci Hécate d'avoir fait ressortir avec talent les bonnes intentions de l'auteur. Vos critiques m'ont donné envie de lire ses romans précédents : le risque de se briser sur des écueils y apparaissent a priori moins grands. Bien cordialement
Répondre
H
<br /> Je vous remercie Jean-Michel de vous être exprimé sur ce livre avec sincèrité. Il est vrai qu'ici le roman est conditionné par le contexte historique,et  ma grande habitude de lecture de<br /> cet écrivain dont l'univers onirique m'est familier  me fait ressentir autrement que vous certains épisodes.<br /> Je n'ai fait que traduire ce que j'éprouvais ;si je n'avais aimé ce roman je n'aurais su écrire un article. Je n'aime guère les thèmes guerriers ,ici  sans doute ce qui m'a plu est peut-être<br /> ce qui vous a dérangé...<br /> Si cette approche ne vous a pas découragé ,si vous parvenez à tenter de lire un autre ouvrage de Robert Alexis ,par avance j'ose vous invitez à revenir me narrer vos reflexionx.<br />                                                                                    <br /> Bien amicalement à vous<br />                                                                                                   <br /> Hécate<br />  <br /> <br /> <br />
G
Je pensais plutôt à Roméo et ...
Répondre
H
<br /> A Roméo...vraiment?...Pour l'échelle de soie,la scène du balcon,la fiole de poison,ou le rendez-vois nocturne sur une tombe?....<br />  Je vous sens capable de toute les audaces ce soir!...<br />                                                    <br /> votre Magicienne Hécate<br /> <br /> <br />
G
Je crois comprendre vos allusions car je ne pense pas que vous prépariez un article sur Victor. :)<br /> <br /> Par contre sur Shakespeare....
Répondre
H
<br /> <br /> Ah! je suis le cheminement de vos pensées...avec amusement. Vous ne seriez pas prête à parier tout de même???....<br />            Du côté d'Ophélie...évidemment,il y aurait bien un petit quelque chose...:)<br />                          Il vous faut attendre,la potion doit mijoter<br /> encore,quelques ingrédients à ajouter...<br />                                  <br /> votre Sorcière<br /> <br /> <br /> <br />
G
Chère Hécate,<br /> je suis sure que vous êtes en train de mijoter quelque chose d'époustouflant dans votre scaphandrier au fond de vos abysses.<br /> Je n'ai toujours pas acheté U-Boot, mais cela ne saurait tarder.<br /> Quand je remonterai de ma plongée en apnée de la lecture absolument fascinante des oeuvres complètes de Marguerite Yourcenar; figurez vous qu'il y a deux ans je les ai dénichées d'occasion et oubliées dans les élevages de poussières de ma bibliothèque.. J'ai redécouvert ces écrits il y a peu et cette édition de la Pléiade (et oui elle devait valoir cher à l'origine!) me suit à présent partout.<br /> Je fais tourner mon pendule (je vous ai caché ça; j'en ai un depuis trente ans!) et je sens que la sortie de votre nouvel article est imminente.. mais peut-être que je me trompe car je n'ai pas vos talents extralucides!
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H
<br /> <br /> Voyons chère Gertrude...que puis-je vous cacher si vous avez les mêmes détecteurs que les miens?...<br /> J'attends  vos prédictions avec ce que vous cachez depuis trente ans ma "Soeur"( nous voilà presque chez Maeterlinck!!! :) ...)sur ce qui vous chante!...<br /> Marguerite Yourcenar !...Oui...J'avoue n'avoir pas compris tout ce que contenait "L'oeuvre au noir" en ma folle jeunesse.A présent quand je croise ce livre,j'en lis une page et tout me semble<br /> couler de source.<br /> "Les mémoires d'Hadrien",une grande fresque de magnificence aux confins de l'histoire ...<br />           J'espère bien que vous me décriviez vos impressions sur "U-Boot" le moment venu ,c'est évident que ce sera un plongeon autre; mais vous<br /> naviguez à l'aise sous diverses climats.<br />          Tout à fait entre nous ,votre pendule ne vous a-t-il point orientée du côté des "Misérables"?...<br />             Bien à vous, votre<br />                                                <br /> Magicienne  Hékate<br /> <br /> <br /> <br />
M
Bonsoir Hécate,<br /> Je venais à mon tour vous faire une petite visite. A cette heure (et sans mes lunettes !) je pensais ne pas avoir le "courage" de lire en entier cet article ... Je reviendrai , m'étais je dit. Mais j'ai commencé et n'ai plus pu lâcher votre récit. Vous racontez merveilleusement bien.<br /> J'ai hâte de lire ce livre maintenant. <br /> A bientôt !
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H
<br /> Bonjour Marie-Claire tout ce que vous me dites là est bien flatteur pour cet article sur "U-BOOT" ,car  certes je m'étends assez amplement sur ce roman,mais il vous reste encore beaucoup à<br /> découvrir en le lisant . Je vous souhaite donc une  bonne et non moins captivante lecture !...<br />             Merci à vous de cette visite agrémentée de cette anecdote ( sans vos lunettes!...).<br />                                                                                           <br /> Au plaisir de vous retrouver sur le fil ou chez vous.<br />                                   <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
S
cet article est tellement bien écrit qu'on a envie de lire ce livre. belle journée.
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H
<br /> Je vous encourage à lire ce roman Sonya , il est superbement écrit, d'où mon article :)<br />                                                          <br /> Bonne lecture donc.<br />                                                                                  <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
G
Tiens un Moujik auvergnat étalé sur un tapis rouge sous l'art nouveau de Gustav dans la carcasse d'un sous-marin sulfureux..<br /> <br /> Nihil obstat, rien ne s'y oppose... :)
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H
<br /> Capitaine Gertrude, ce sous-marin sulfureux vous attend...Rien ne s'y oppose...<br />                                                                               <br /> La Magicienne<br /> <br /> <br />
H
Les velours sanguins me plaisent vous l'avez compris...Votre anonymat m'intrigue....L'ensemble de l'analyse est assez flatteuse, bien percutante...Klimt,évidemment...Parmi l'un des plus originaux commentaires qui me furent adressés...<br /> Ne puis-je en savoir la provenance? Nous sommes -nous déja rencontrés?<br /> Entre pourpre et ombre...Votre Hécate
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N
J'aime bien ces côtés velours sanguins. On se croirait dans un salon Austro-Hongrois où l'on ferait des analyses fines pour faire la différence entre "confessions" et "aveux", entre "venteux" et "zéphireux" et tout cela en attendant que tombent les bombes et qu'elles nous obligent à repousser l'heure du thé de quinze minutes. On pourrait dire que ça y sent "Jicky", qu'une belle de Klimt est au mur sur toute sa longueur et que l'on joue du pendule pour trouver la sortie de la pièce.
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F
Bonsoir Hécate,<br /> <br /> Je viens de lire ton long article. Très intéressant, finement analysé et parcouru de phrases très poétiques. Je ne connais pas cet auteur, je l'avoue. Cela me donne l'eau à la bouche. Il faudra que j'attende un peu : je n'ai pas le temps de lire en ce moment. Mais je le ferai.<br /> <br /> Bonne soirée Fred
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H
<br /> C'est bien simple Fred, si je suis sur la toile ,c'est bien pour défendre des auteurs tel que celui-là !<br /> Et les éditions Corti qui persistent à poursuivre un travail difficile à cette époque dont tu sais toutes les luttes ,les combats pour l 'indépendance de  la liberté d'expression!<br />        Merci d'avoir mis tes mots sur ce livre noyé dans la masse de la rentrée littéraire ; on parle toujours des mêmes partout et en même temps...Les vrais libraires<br /> heureusement ,ils en restent encore,  le place mieux que les grands centres commerciaux...:)<br />                                   <br /> Bien amicalement ,et bon courage à toi.<br />                                                                                  <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
J
Voilà j'ai franchi le pas avec un petit tremblement d'émotion : pour la première fois j'ai acheté (puis lu...) un roman sur la recommandation d'un blog (mais quel blog !). Le fait que ce roman ait été publié chez Corti, l'éditeur de Julien Gracq a forcé ma décision. Je ne suis loin d'être un spécialiste de la littérature et mon avis sera celui d'un simple lecteur. Je réserve cela pour plus tard étant fort occupé en ce moment. A bientôt.
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H
<br /> Jean-Michel voilà que l'émotion est de mon côté à vous lire...J'espère que ce pas ne vous décevra pas. Quand vous aurez le temps,venez me faire part de vos impressions,ou reflexions ,ce<br /> sera une expérience  pour moi,car je ne suis qu'une simple lectrice qui a décidé d'ouvrir un blog pour exposer les livres qu'elle aime ,qui lui ont apporté plus qu'un divertissement ,une<br /> émotion , émotion sans laquelle elle ne sait vivre.<br /> Et,plus que jamais l'édition Corti est précieuse actuellement...<br />                  Pour ces mots ,ici,Jean-Michel, merci encore.<br />                                                                                                <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
M
Merci, encore de votre passage cher Hékate! Vous avez donc des corbeaux? Mon chéri aimerait en avoir, est-ce dur à entretenir, et autre? <br /> Pour mon chat il va un peu mieux, il est moins maigre mais toujours amoché. Il reste dans ma chambre car sa mère est jalouse et l'agresse. Mais je prend soin de lui, bien qu'il me reveille la nuit pendant une heure ou deux. <br /> Je posterai bientôt de nouvelle(s) photo(s), là je vais peu sur mon ordinateur, ayant peu de temps et mon ordinateur mettant 30 minutes à démarrer.<br /> <br /> (Je veux bien le lien que vous me proposiez pour la "Magicienne" :)) <br /> <br /> A très bientot je l'espère, Memory.
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H
<br /> Oui,j'ai des corbeaux...J'irais chez vous,car ici ce n'est pas vraiment fait pour ces échanges-là.<br /> Votre visite me fait plaisir :) ,n'en doutez pas.Je viens d'avoir aussi quelques soucis d'ordinateur.<br />                      A bientôt Memory<br />                                              <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
C
Je ne connais pas du tout cet auteur et d'après ce que tu en dis ça m'a l'air grave de ne pas le connaître. Encore une faille dans ma culture !
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H
<br /> Il y a toujours à découvrir!...Pour moi ,oui la découverte de cet écrivain semble importante.<br /> Non seulement son style d'écriture renoue avec un clissicisme élégant,sans vulgarité tout en abordant  des thèmes qui bousculent un peu les clichés. Il ouvre les perspectives et nous convie à<br /> avoir notre reflexion personnelle.<br /> De plus l'édition Corti ne travaille pas dans la commercialité  facile. L'an dernier ,les deux éditeurs déclaraient qi'ils préféreraient mettre la clé sous la porte s'ils devaient perdre la<br /> liberté de leurs choix sous contrainte de rachat,comme beaucoup de maisons d'éditions actuellement ,hélas.<br />  Merci Cristophe d'être venu sur le fil.<br />                                            <br /> Amical bonsoir d'Hécate<br /> <br /> <br />
B
j'ai honte, mais actuellement , j'ai la flemme de lire ...!
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H
<br /> <br /> A la Sainte Flemme,qu'opposer?...Quand cet état contemplatif  sera épuisé...Qui sait? ...:)<br />                                                                                                              <br /> Hécate<br /> <br /> <br /> <br />
H
"Est-il possible de revenir à la condition humaine après avoir vécu longtemps loin de la civilisation ?"<br /> <br /> De toute façon, une personne qui a fuit la civilisation n'est pas d'un caractère sociable en général et il aura surement des difficultés comme il en avait avant de partir ;-)
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H
<br /> ah!  Henri...le charmant photographe de Paris Nécro-Romantique...bienvenu sur mon fil d'archal !<br />  Cette question trouve une réponse plus fouillée dans le livre de cet auteur contemporain parmi mes favoris.Voilà une confidence...<br /> Vous avez un esprit qui convient ici,savez-vous? ...<br />                                   <br /> Merci de cette surprise,Henri...<br />                                                                                 <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
M
A quand de nouveaux articles, que vous savez faire très intéressants? :)<br /> <br /> Memory
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H
<br /> La rentrée littéraire commence Memory,et comme Robert Alexis n'est pas très commenté dans les magazines pour l'instant et que c'est un auteur de valeur que je tiens à soutenir ainsi que<br /> l'édition qui accorde  touteconfiance en son talent  hors des sentiers battus,je ne vais pas publier très rapidement. Rares sont ceux qui ouvrent la page précédente(et  ceux-là je<br /> les remercie au passage,car il y en a tout de même...) Ouvrir ce blog ,a été pour moi un engagement personnel pour défendre les livres  contemporainsque j'aime ,et partager des coups de coeur<br /> sur des poètes,où écrivains du passé.<br /> En attendant ,Memory ,si vous en avez envie ,explorez le fil d'archal...Vous n'avez pas déjà tout dévoré????....<br />                     A  bientôt...vous souhaitant un peu de patience. Pourquoi ne pas venir me<br /> dire votre avis sur un des auteurs contemporains figurant  ici( après l'avoir lu , bien sûr :) )<br />                                                                                    <br /> votre Hécate<br /> PS: "U-BOOT" est l'un des évènement de cette rentrée littéraire.  R. Alexis , un écrivain mystérieux ,qui s'exprime comme il ose  le faire  est également un<br /> évènement!!!<br /> <br /> <br />
D
Ce roman a l'air d'être des plus intéressants!<br /> <br /> Je vous remercie Hécate pour vos vistes sur mon blog quant à ce qui concerne les peintres "Préraphélistes "il n'est aucun manquement de votre part bien au contraire.J'ai beaucoup aimé votre article très bien consruit et très complet.<br /> <br /> Belle soirée<br /> <br /> Dominique<br /> <br /> PS :Pour ce qui est du domaine Informatique savez-vous ? C'est un peu pareil pour moi.
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H
<br /> Alors Dominique,si vous n'avez jamais lu de roman de Robert Alexis ,je vous invite vivement à le découvrir. "U-BOOT" est son cinquième livre,tous sont  édités chez Corti.<br /> Eventuellement ,vous pouvez consulter les articles que j'ai écrit sur certains d'entre eux.<br /> Celui-ci  ferait un excellent film,si un metteur en scène de qualité s'y penchait !<br />                                                                                                          Bonsoir<br /> à vous. Hécate<br /> <br /> <br />
E
Hécate,<br /> Le surnom de sorcière vous va si bien, il faut l'avouer.<br /> Si vous n'avez pas le don informatique, vous avez le don de savoir ensorceler par votre prose.<br /> S'il fallait que je vous reproche une seule chose, je dirais que vous en dites peut-être un peu trop pour celui qui aurait envie de conserver le plaisir de la découverte intact. Je crois que j'ai aussi parfois ce défaut qui provient d'une envie fondamentale de transmettre au plus près nos impressions de lecture.<br /> En tous les cas, je crois, sans mentir, que vous avez l'une des plus belles plumes rencontrées sur le web. <br /> Concernant vos pseudos lacunes informatiques, je trouve que vous ne les laissez point transparaître.<br /> N'est-ce pas là l'essentiel?
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H
<br /> Ah ! cher Edwood...c'est bien là le délicat équilibre du fil d'archal : en dire assez sur un roman pour en donner le climat sans en dévoiler la palpitante découverte. En dire trop<br /> risque de satisfaire une curiosité...J'avoue que j'y réfléchis, je tente d'adapter selon mes ressentis ,oui j'avoue que ma passion d'une oeuvre m'emporte à transmettre celle-ci à déventuels<br /> lecteurs et lectrices !<br /> (Pour la publication,je dis encore que je me fais aider,mais seule j'assume la suite...les réponses à mes visiteurs).<br />                                              <br /> Bien amicalement à  vous .Hécate<br /> <br /> <br />
E
Bonsoir chère Hécate,<br /> Merci pour votre passage sur la taverne qui m'informe d'un nouveau roman signé par le mystérieux écrivain. Un prétexte suffisant pour jeter un oeil sur la toile. Je ne pouvais rêver meilleure approche que la vôtre.<br /> <br /> Je dois dire que je vous renouvelle ici mes compliments les plus admiratifs devant votre vision. Vous êtes bien une sorcière qui envoûte celui qui vous lit.<br /> De plus, je trouve votre ponctualité à répondre à des commentaires aussi nombreux, tellement remarquable qu'elle devrait en inspirer d'autres blogueurs bien trop nombrilistes.<br /> Sans nul doute, U-Boot pénètrera l'antre de la taverne. <br /> En tant que victime du charme de l'oeuvre d'Alexis, comment pourrait en être autrement?
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H
<br /> <br />  Cher Edvood votre irruption sur le fil d'archal surprend bien agréablement votre sorcière ( puisqu'ainsi à l'unanimité l'on me nomme), j'aurais mauvaise grâce à dédaigner le<br /> compliment que vous lui faites!...Il m'a semblé tout à fait naturel d'informer la Taverne qui a commencé bien avant que je ne sois sur la toile,à  informer ses lecteurs de la présence<br /> d'un écrivain peu médiatisé, et qui mérite d'être découvert ou suivi ,les deux si cela se peut ,car ,oui,l'ensemble de ses romans sont comme autant de motifs d'une tapisserie morcelée, bien<br /> qu'abordables indépendamment les uns des autres.<br /> Par plaisir et  courtoisie envers mes visiteurs,il me semble normal de leur répondre autant que possible du mieux que je puis,et avec un maximun de sincèrité.<br /> Bien sûr,il me tarde de découvrir votre opinion sur ce dernier roman de Robert Alexis assez noyé hélas par le flot de la rentrée littéraire.<br /> Votre talent à séduire dans votre Taverne m'éblouit ,car vous avez le don de rendre fascinant les auteurs que vous faites connaître,et si j'étais plus habile à l'informatique j'y viendrais<br /> plus souvent encore.Votre production est abondante,et je ne suis qu'une acrobate bien modeste  que vous avez bien encouragée ,vous et Nikola.<br />                                                              Avec<br /> encore toute ma gratitude <br />                                                                                                                 <br />  votre Hécate<br />                                         <br /> <br /> <br /> <br />
P
Pour un éternel pendu, l'échafaud est toujours prêt chère Magicienne :)<br /> <br /> ... Je lirai "Les figures" !<br /> <br /> Plaie-t-à vous.
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H
<br /> <br /> Ainsi en soit-il cher Plaie !... Trouverais-je à quelque minuit une racine de mandragore?...A vous donc l'exploration des cercles d'Enfer où s'enfoncent les aliéniations des humains, les<br /> territoires du végétal où croîssent à foison les orties que ne craignent point les bêtes.<br /> Et vienne votre main glorieuse me narrer les affres de cette lecture...J'attends cette "expérience" dans les poisons de mon angoisse...à vous savoir tenter une  aventure dont je suis la<br /> cause!<br />                                                                                           <br /> ...votre Magicienne<br /> <br /> <br /> <br />
L
Votre commentaire sur les corbeaux m'a passionné car je connais peu ces animaux, si ce n'est de les voir voler autour de mon logement à Paris ou en Bretagne.Lorsqu'ils parlent, s'agit il d'une simple imitation sonore comme les perroquets ou bien imitent ils en associant le mot à un fait, une action ? Il y a une quarantaine d'années nous avions au labo, conditionné des singes pour qu'ils "s'expriment" par l'intermédiaire d'un microordinateur (balbutiant à l'époque) et des collègues américains leur apprenait le langage des sourds-muets Les résultats étaient étonnants.<br /> On arrivait à l'expression d'un enfant de 4/5 ans ne sachant pas lire et écrire. Mais ils comprenaient aussi beaucoup de mots parlés. Et la guenon a essayé d'apprendre le langage des gestes à ses petits babouins et guenons !! Bien que je ne m'occupe pas directement d'eux, cela m'avait passionné.
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H
<br /> Ah!...mes corbeaux vous intriguent?...Le freux s'est mis à parler de son plein gré , il croassait comme tout corbeau,puis un jour ,il a décidé de s'essayer à parler notre langue<br /> ,quelques mots tel que : "Allo"..."Salut"..."-ça va?". Et ce dernier ,sur le mode interrogatif,ou simplement par satisfaction ...Une quantité de variations d'expressions stupéfiantes.<br /> Je pense que je retournerais chez vous,car là je m'éloigne tant soit peu de "U-Boot".<br />  Merci de votre intêtérêt en ce qui concerne ces oiseaux, que je partage avec vous via votre article.<br />                          Bien cordialement,et si vous souhaitez plus de<br /> détails,ce sera avec plaisir.Hécate<br /> <br /> <br />
P
Il suffisait de savoir compter sur ses douze doigts :)<br /> <br /> Le plus dérangeant ?... C'est donc bien "Les figures" qui pourraient me sourire.<br /> <br /> Bien à vous Magicienne.
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H
<br /> Ah! Plaiethore...Ce sont les bruits qui se disent à propos de "Les figures" !...Comparez entre le XVIIIè s. et la dernière guerre de  "U-Boot" ?...c'est bien difficile...Vous savez<br /> ce que votre insolente Magicienne serait tentée de vous dire???        -lisez les deux,et après , dressez vous-même l'échafaud de votre conclusion!  :)<br />                                                                     <br /> votre Hécate<br /> <br /> <br />
P
merci de ton passage je reviens sur les blogs A+
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H
Diantre, vous me flattez! Car l'enchantement est aussi mien, croyez le bien... Et croyez bien également que votre Fil de soie est et sera toujours le bienvenu dans ma Toile...
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H
<br /> Ligtgestalt , la Magicienne ne saurait vous mentir...C'est bien là le Sortilège que l'on craint d'elle en dépit de sa courtoisie ,il est des nuances choisies à dessein qu'elle<br /> diffuse  comme il sied . Son Fil de soie s'entrelace si volontiers à votre toile  qu'elle  prend bonne note  de vos mots dans son livre où dorment ses formulaires d'Alchimie<br /> très particulière...<br />                             A la douceur de vos parfums et<br /> poisons...<br />                                                                                             <br /> Votre Hécate<br /> <br /> <br />
L
Intéressant ce livre et votre résumé est très vivant.<br /> Pour ce qui est des commentaires sur le blog de cerisier en fleurs, cela dépend du logiciel que vous utilisez, ce qui arrive malheureusement souvent depuis la V3de cow. Avec Safari par exemple rien à faire. Il faut utiliser une version récente de Firefox.
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H
<br /> <br /> Je suis hélas un peu dépassée par tous ces codes d'accès.Merci de votre explication.<br />                                                                                 <br /> Bien cordialement.Hécate<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
J
Chère Hécate,<br /> Promis, même si cela va prendre un peu de temps, je vous donne mon opinion sur ce livre dès que je l'aurai lu.
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H
<br /> <br /> Cher Jean-Michel je serais patiente et vraiment merci de cette promesse.<br />                                                                                                                              <br /> votre hécate<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
J
Votre référence au film de Werner Herzog donne envie de lire U-boot mais ce livre n'est-il pas encore davantage dans la veine du "Heart of darkness" de Conrad ? En tout cas certains passages font frémir. C'est peut-être qu'il est difficile de comparer ce bon roman à un livre référence ?
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H
<br /> Jean-Michel,vous évoquez Conrad ,et la quatrième de couverture de "U-BOOT"  se termine par cette phrase que je vous cite ici :" Ce qui aurait  pu être "un voyage au coeur des ténèbres" à<br /> la Conrad s'avère être une apologie de la libération".<br /> On est tenté de rapprocher ces thèmes,mais la manière unique dont Robert Alexis  les aborde lui est propre, aussi je ne puis que vous dire de lire ce roman et de me faire part de votre<br /> opinion.<br /> Dans "U-Boot" vous découvrirez les indiens Kunas peu connus,du moins rarement évoqués dans un contexte tel que celui-là à ma connaisssance.<br />   Merci de vous poser ces questions et de les exprimer ici.<br />                                                             <br /> Bien amicalement .Hécate<br />         <br /> <br /> <br /> <br />
A
Bonsoir Hécate, je partage les mêmes sentiments que Lucie devant votre enthousiasme et votre habileté pour commenter ce livre. Pas de doute vous avez aimé et me donnez envie de lire cet auteur, que je ne connaissais pas. J’aimerais que vous commentiez un jour, avec le même enthousiasme, le livre que je viens d’écrire et qui devrait être édité d’ici deux mois. C’est avec plaisir que je reviendrai sur votre blog. Bonne soirée Hécate, ou bonne nuit plutôt.
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H
<br /> Bonjour Alexis je vous remercie de votre compliment, et j'espère que vous lirez ce roman de Robert Alexis qui est un auteur qui a su motiver mon attention que je souhaite effectivement<br /> communiquer à d'autres lecteurs.<br /> Je ne commente sur mon fil d'archal que ce qui me plaît vraiment ,où qui me touche...vous l'avez compris je pense.<br /> Vous venez d'écrire un livre ,prochainement à paraître et vous aimeriez que je puisse  le commenter?<br /> Je ne puis rien promettre,d'une part il faudrait que je puisse lire votre ouvrage,pour cela vous pouvez me prévenir de son titre et de votre éditeur,de sa date de sortie. Alors je le lirais<br /> volontiers,et ensuite selon mon ressenti  je déciderai...<br />  Vous pouvez me contacter par mail si vous le souhaitez.Vous devriez y accèder via l'administration de votre blog.<br />  Que puis-je vous dire d'autre? Au plaisir d'une visite bien sûr.<br />          Bien cordialement à vous. Hécate<br /> <br /> <br />
L
J'en dis que, ma foi, tisser autour de vos lectures un sortilège magnétique qui suscite une vive envie de les lire n'est pas le moindre de vos talents de Magicienne! =D
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H
<br /> Que ce sortilège vous prenne Lichtgestalt ,car le talent de l'auteur est plus grand que le mien ! Presque Minuit ,l'heure magique où vous apparaissez chez moi ,toujours un grand<br /> délicieux poison d'ivresse entoure vos visites...<br />          Pour mon enchantement ,revenez encore ...me sussurer vos impressions de souffre et d'ombre!<br />                                                                                                                 <br /> votre Magicienne.<br />                                                                                                                                                <br /> Hécate<br /> <br /> <br />
H
Un écrivain toujours aussi fascinant, avec une écriture d'une précision d'âme au scalpel...
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H
<br /> <br /> Je ne puis qu'approuver pleinement.<br />                                                                      <br /> Bien à vous .Hécate<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> <br />
A
Bonjour,<br /> Merci beaucoup du passage, et du compliment =)<br /> En effet, il est suspendu depuis, au moins, ce temps-là !
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H
<br /> Audrey...vous ne me laissez pas de lien?...(Hécate)<br /> <br /> <br />
L
Merci pour vos conseilles, je suis d'accord avec vous, je serais discrète sur ma croyance, par contre, je ne suis pas surprise que vous soyez perdu dans mon blog, je suis très dispersé et je fais aussi attention à mes écrit, merci de vous être dérangé, cordialement lucye@
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H
<br /> <br /> Lucie,mes conseils demeurent tout à fait modestes. Et ,j'ai pris plaisir à aller chez vous.J'ai eu un peu de peine à retrouver les tableaux que j'avais vu, et ,pas autant de textes<br /> que je voulais,mais l'informatique ce matin était un peu rebel!     Cordialement .Hécate<br /> <br /> <br /> <br />
F
Rien qu'à lire votre… "préface", j'en ai la gorge serrée… il y a un je ne sais quoi qui me rappelle les missions extrêmes… des survivants d'un crash perdus dans des montagnes et retrouvés assez longtemps après, ayant en mémoire des souffrances et des actes que leur survie nécessitait… des soldats en pleine jungle vietnamienne lors de la guerre… enfin les limites qui portent l'homme en deçà ou au delà de son humanité… cela fait frissonner. On ressent parfois que cette obscurité des êtres est le versant caché, les fantômes angoissants de notre profonde nature. Peut-on maîtriser quelque chose, que ce soit enfermé dans un sous-marin ou enfermé dans certaines impasses imposées à nos pensées? Brrr
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H
<br /> Les situations extrêmes servent de révélateur...votre comparaison est assez valable .Ce que cherche Robert Alexis dans toute son oeuvre est le dépassement des limites ,et il invite ses<br /> lecteurs dans cette aventure périlleuse .Dans les situations les plus désespérées se présentent des instants où le libre arbitre s'offre...<br /> Si vous lisez ce roman Fanzou , revenez me faire part de cet après...<br />                                          <br /> Et merci de vos reflexions sur mon article qui ne veut point dévoiler tout le suspens contenu dans ce livre captivant.<br />                                                                   <br /> Amicalement .Hécate<br /> <br /> <br />
H
J'attends donc votre retour Marie,et laissez-moi si vous pouvez un avis sur ce roman qui vient de paraître.J'apprécie beaucoup cet écrivain contemporain.<br /> Merci et à bientôt. Hécate
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M
Bonsoir<br /> Je viens à mon tour visiter ce blog .<br /> Mais vu l'heure tardive je vous avoue ne pas avoir le courage de lire tout cela mais je reviendrais demain voir ce blog <br /> En attendant bonne nuit a vous <br /> Amitié de Marie
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